Les Rencontres

du Réel #11

Les rencontres du réel

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NOUVELLE FORMULE : LES RENCONTRES DU RÉEL #11, plutôt deux fois qu’une ! Le festival se déroule désormais en juin ET en novembre  ! Le mois de juin est idéal pour prolonger les soirées avec du CINÉMA EN PLEIN AIR, proposer des CINÉ-JARDINS CHEZ L’HABITANT (soirée de présentation le 9 juin à la ferme L’effrontée de Beaumont du Périgord et soirée de clôture du festival le 30 juin à La Salvetat de Cadouin), partager des moments conviviaux autour de grandes tablées  dans le village  !


Pour vous réjouir, sont proposés les 23, 24 et 25 juin à Cadouin une programmation CINÉMA riche de 14 films dont une séance JEUNE PUBLIC, une EXPOSITION PARTICIPATIVE (Cabinet de vulvosités), deux ATELIERS  (atelier sculpture « Modèle UN clito » et atelier phytogrammage « Les plantes en images  – L’image des plantes »), des PLAGES D’ÉCOUTE (MUSICALE avec Wet Wood et RADIOPHONIQUE avec des œuvres d’auteur.rice.s de Nouvelle-Aquitaine et une séance spéciale Portraits d’habitants de Cadouin).
Arpentant les espaces naturels (atelier phytogrammage) via passion du jardinage qui relie des amoureux  (Garden lovers) ou émotion esthétique liée au vivant et aux plantes (films de Karel Doing, Stan Brakhage, Dominik Lange, Rose Lowder), L’œil lucide poursuit son dialogue avec la nature, en invitant aussi les plus jeunes à la découvrir comme ils ne l’ont jamais vue (Bonjour le monde).
Par delà les continents, d’un village de bord de mer disparaissant sous les eaux à l’océan sur lequel navigue une femme capitaine, les territoires géographiques résonnent avec les luttes intérieures. De l’Arctique (Polaris) à l’Afrique (Aya), les chemins initiatiques sont faits d’arrachement d’avec l’enfance et le passé. L’œil lucide choisit pour ses deux soirées en plein air, deux films qui questionnent notre place dans le monde à travers des trajectoires de femmes.
C’est qu’il s’agit aussi de sortir des assignations, des déterminismes, des modèles. Et de se réapproprier son corps. De l’explorer aussi. D’avoir prise sur sa représentation, celle de son sexe, comme sur le déroulé d’un rendez-vous médical (Le passage du col). Autant de films récents sur des prises de conscience collective, des témoignages intimes (Jouir (en solitaire)), des portraits de femmes lors d’un atelier d’auto-gynécologie (Mat et les gravitantes), qui s’inscrivent dans la continuité de luttes historiques féministes. Interrogeant dans les années 70 le corps et l’espace domestique où la femme était assignée à un rôle précis, le film sur l’exposition-maison (Womanhouse) garde une trace de l’énergie d’une époque. À ce propos, venez garnir les étagères de notre exposition participative pour construire ensemble une réflexion sur les vulves (Cabinet de vulvosités) et sur le seul organe dédié  au plaisir, le clitoris (Modèle UN clito) !
Poursuivons nos réjouissances en s’allongeant au sol, sur des tapis, des coussins ou bien étendu·e·s dans des chaises longues sous des parasols pour se laisser bercer par l’ambiance musicale signée Wet Wood, architecte sonore de la douceur. Puis plongeons en immersion sonore (distribution de casques) pour une expérience d’écoute collective des œuvres d’auteur·rice·s de Nouvelle Aquitaine lauréat·e·s de l’appel à documentaires de création sonore de L’œil lucide. La dernière séance d’écoute sera consacrée aux habitant·e·s du village du Cadouin, enregistré·e·s lors de la première Micro-résidence de L’œil lucide.
Pour la clôture du festival et pour annoncer la programmation des Rencontres du réel des 10, 11 et 12 novembre, L’œil lucide programme dans le cadre exceptionnel de La salvetat de Cadouin Une bosse dans le cœur, un film tendre et drôle sur l’amitié, l’amour, la différence et la recherche de l’âme sœur.

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